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Sous-emploi et halo autour du chômage

Entre emploi et chômage complet : des situations intermédiaires

Les critères de chômage tels que les définie le Bureau International du Travail (BIT) établissent des limites entre l’emploi et le chômage, qui apparaissent trop rigoureuses. En effet, il existe une importante population qui a un travail à temps partiel et voudrait un emploi à temps plein ou avec un temps de travail plus important. Il y a aussi des personnes en formation ou en stage qui, en fait, souhaitent un emploi  et sont en formation ou en stage uniquement dans le but de trouver ensuite un emploi.

Cependant, les travailleurs à temps partiel ne sont pas sans emploi. Par ailleurs, formation et stages sont souvent réellement nécessaires, tout comme la scolarité et les études supérieures. De plus, les personnes dans cette situation ne sont, en principe, pas immédiatement disponibles pour prendre un emploi.

Le sous-emploi

Le temps partiel subi 

La situation de sous-emploi est celle des personnes qui disposent d’un emploi et qui travaillent involontairement à temps partiel alors qu‘elles voudraient un temps plein ou plus d’heures de travail. C’est ce que l’on appelle le travail à « temps partiel subi ».

Ces personnes qui ont un emploi à temps partiel, non seulement souhaitent travailler davantage mais sont aussi disponibles pour travailler plus. Toutefois, pour y parvenir, elles doivent, soit trouver des heures de travail complémentaires compatibles avec l’emploi à temps partiel, soit quitter leur premier emploi pour prendre un nouvel emploi.

Les personnes dans cette situation de sous-emploi recherchent pour certaines un emploi et d’autres non, bien qu’étant insatisfaites de leur situation.

Le sous-emploi temporaire

Sont aussi en situation de sous-emploi les personnes habituellement à temps complet ou à temps partiel qui se sont involontairement retrouvées dans une situation de travail réduit temporairement. Cette situation s’explique par du chômage technique, par la saisonnalité de l’activité, ou la météo, par exemple.

Le halo autour du chômage

Ce que l’on appelle le « halo autour du chômage » est constitué des personnes qui bien que n’ayant aucun emploi, ne sont pas regardées comme des chômeurs, selon la définition du BIT, mais n’en sont pas vraiment éloignées. Elles n’ont, par exemple, pas fait de démarche active de recherche d’emploi au cours des quatre dernières semaines. Elles peuvent aussi être en formation, connaître des problèmes médicaux qui les empêchent de travailler temporairement ou durablement…

Ces personnes souhaitent travailler ou même recherchent un emploi, mais sans être disponibles dans les 15 jours pour prendre un emploi de manière effective.

La mesure des situations de sous-emploi et de halo

Indicateurs complémentaires à celui du chômage pour le sous-emploi et le halo

Une harmonisation internationale a été définie pour la comptabilisation des situations de sous-emploi, à la frontière entre emploi et chômage. Il en est de même pour le halo autour du chômage, qui se situe lui à la frontière entre chômage et inactivité.

Des indicateurs complémentaires à ceux du chômage permettent d’appréhender les différentes situations. En France, Pôle Emploi et l’INSEE ont mis en place leur système de comptabilisation.

Les comptabilisations par Pôle Emploi et l’INSEE

Les catégories de demandeurs d'emploi B, C, D et E de Pôle Emploi visent à quantifier les inscrits à Pôle Emploi, qui correspondent plus ou moins au sous-emploi et à ce « halo autour du chômage ».

L’Insee publie pour sa part, selon sa méthode d’enquête, le nombre d’individus se trouvant dans le halo autour du chômage et le nombre d’individus en situation de sous-emploi.



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