chomage.wifeo.com
 
 
Bienvenue sur ce site consacré au chômage.

Pourquoi ce site sur le chômage ?

 
Pour quoi faire ce site ? Pour trois raisons essentielles :
  • parce que le chômage est un drame pour ceux qui le subissent, qu'ils s'agisse d'un chômage consécutif à un licenciement pour inaptitude, pour motif économique, pour insuffisance professionnelle, ou pour faute (1),
  • parce que du chômage dépend largement un grand nombre d’équilibres, ou plutôt de déséquilibres, ce qui est ignoré ou oublié,
  • et parce que le chômage est un mal français qu’il faut combattre.
  • (1) Seuls ceux qui ont été à l'initiative de leur chômage par un abandon de poste, ou une rupture conventionnelle, sont sans doute moins malheureux, du moins s'ils ne restent pas "coincés" au chômage plus longtemps qu'ils ne le souhaitaient. 

    La première raison est tellement évidente, qu’elle ne nécessite pas de la développer, ce n’est pas le cas des deux autres.    

     

    Parce que du chômage dépend tellement de choses

    encore Du chômage dépend bien sûr le sort de beaucoup de personnes et leur niveau de vie qui dépend des règles de l’assurance chômage. Mais, du chômage (indemnisé ou non) dépendent aussi les recettes des régimes sociaux et donc le financement de l’assurance maladie, et des retraites. Or, l’on sait que le financement de l’assurance maladie est difficile. Et concernant les retraites, on sait à quel point l’équilibre entre la charge des retraites et les recettes dépend du rapport entre le nombre de retraités et celui des actifs réels (chômeurs non comptés).

    Le financement du budget de l’Etat et la croissance de l’économie sont aussi pénalisés par le niveau encore plus élevé du chômage en France que dans les autres pays les plus développés. Si une croissance trop faible explique une baisse trop faible du chômage, celui-ci, en « créant » des Français à faibles revenus (ARE, ASS ou RSA) et en inquiétant les autres, minimise les dépenses de consommation et d’investissement des Français et donc la croissance. Il y a là un cercle vicieux très dommageable pour la France et les Français.
     

    Parce que le chômage est un mal français

    Le chômage est persistant

    Le chômage est un mal français, d’abord par sa persistance. Alors que des pays comparables à la France, comme l’Allemagne ou le Royaume-Unis sont au plein emploi, le chômage reste élevé en France. De plus, cela fait très longtemps que le chômage est élevé en France. Certes les réformes de la dernière partie du quinquennat Hollande et celles réalisées depuis l’élection d’Emmanuel Macron, ont amorcé une décroissance du chômage. Mais même s’il baisse, il faudra de nombreuses années et qu’il n’y ait pas de nouvelles grandes crises économiques et financières, pour que le chômage soit réduit à un niveau dit de plein emploi *.

    * Ce que l’on appelle le « plein emploi » correspond à un chômage réduit au « chômage frictionnel ». Une situation où il n'existe pas de difficulté particulière à trouver un emploi. Le « chômage frictionnel est celui découlant d’une courte période de transition entre deux emplois, c’est-à-dire au délai nécessaire à une personne pour trouver sans difficulté et prendre un autre emploi.

    La préférence française pour le chômage

    Non seulement le chômage est persistant et emporte des conséquences néfastes, il est un mal français. En effet, les Français en s’opposant fortement aux réformes ont donné la préférence à ceux qui disposent d’un emploi, au détriment de ceux qui n’en ont pas. Ce qui a été appelé « la préférence Française pour le chômage » a consisté pendant plusieurs décennies à privilégier :
     
  • le versement d’allocations (allocations de chômage, RSA…), à la formation de reconversion et à la mise au travail,
  • le pouvoir d’achat de ceux qui ont un travail, au détriment de la compétitivité,
  • la réduction du temps de travail (les 35 h) sans diminution des rémunérations, encore au détriment de la compétitivité,
  • la réduction de la durée de vie au travail par l’allongement des durées d’études et l’âge précoce de départ en retraite (avant 1983, l’âge de la retraite était à 65 ans et quand l’âge a été un peu relevé, un âge réduit a été prévu pour les carrières longues),
  • le choix des emplois administratifs et tertiaires, avec un abandon de l’industrie et un préjugé contre l’apprentissage…
  • Tout ceci est contraire à la compétitivité de l’économie française et de ce fait à l’emploi.

    Avant le grand confinement, alors que la situation s’était un peu améliorée, des emplois industriels étaient difficiles à pourvoir, malgré l'importance du chômage ! De nombreux autres emplois étaient aussi à pourvoir !

    Les réformes d’Emmanuel Macron, sont allées à l’encontre de cette préférence française pour le chômage. Mais l’on a vu les résistances qui se sont alors manifestées. Pourtant, ces réformes produisent leurs effets : le chômage est en ce début 2023, au plus bas depuis de très nombreuses années. Et l'objectif est d'atteindre le plein emploi. C'est à dire environ 4,5 à 5%, taux qui correspondent au seul chômage frictionnel (dû à la période entre deux emplois).

    La crise du coronavirus - changement de trajectoire

    La crise du coronavirus est d'abord une crise sanitaire. Mais, au-delà elle a engendré des effets économiques considérables et de ce fait des impacts importants sur l'emploi.

    La politique de chômage partiel la plus favorable et protectrice au monde, mise en place lors du confinement par le gouvernement français a fortement réduit l’impact social de la crise. Les autres aides monétaires distribuées par l’Etat y ont aussi contribué. Par ailleurs, les entreprises ont eu moins de difficultés à redémarrer puisqu’elles n’ont pas licencié leurs salariés et n’ont donc pas à réembaucher comme aux Etats-Unis. Cependant la reprise a été freinée par les pénuries et les hausses de prix qui en ont résulté. L'inflation entraîne une politique monétaire restrictive des banques centrales qui provoque un certain refroidissement économique. D'autre part, le pouvoir d’achat est affecté par l'inflation, même si en France la politique de blocage des prix de l'énergie et des chèques limitent fortement l'effet dépressif sur le pouvoir d'achat. Plus que dans les autres pays. Tout cela a un impact sur l'emploi.

    L’aéronautique, l’automobile, le luxe et tout ce qui tourne autour du tourisme et des loisirs sont des secteurs d’activité très importants en France, or ils ont vite repris après la crise sanitaire. Si le nombre de voitures neuves est réduit, c'est à cause des pénuries de semi-conducteurs et non de lademande. Le luxe est vite redevenu flamboyant. Et le chômage en début 2023 est au plus bas.



    Créer un site
    Créer un site