La crise du coronavirus est d'abord une crise sanitaire. Mais, au-delà elle a engendré des effets économiques considérables et de ce fait des impacts importants sur l'emploi.
La politique de chômage partiel la plus favorable et protectrice au monde, mise en place lors du confinement par le gouvernement français a fortement réduit l’impact social de la crise. Les autres aides monétaires distribuées par l’Etat y ont aussi contribué. Par ailleurs, les entreprises ont eu moins de difficultés à redémarrer puisqu’elles n’ont pas licencié leurs salariés et n’ont donc pas à réembaucher comme aux Etats-Unis. Cependant la reprise a été freinée par les pénuries et les hausses de prix qui en ont résulté. L'inflation entraîne une politique monétaire restrictive des banques centrales qui provoque un certain refroidissement économique. D'autre part, le pouvoir d’achat est affecté par l'inflation, même si en France la politique de blocage des prix de l'énergie et des chèques limitent fortement l'effet dépressif sur le pouvoir d'achat. Plus que dans les autres pays. Tout cela a un impact sur l'emploi.
L’aéronautique, l’automobile, le luxe et tout ce qui tourne autour du tourisme et des loisirs sont des secteurs d’activité très importants en France, or ils ont vite repris après la crise sanitaire. Si le nombre de voitures neuves est réduit, c'est à cause des pénuries de semi-conducteurs et non de lademande. Le luxe est vite redevenu flamboyant. Et le chômage en début 2023 est au plus bas.