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Chômage en France selon l’INSEE

Chaque trimestre, l’INSEE communique le résultat de ses enquêtes sur le chômage et sur l’emploi.

Chômage en France à la fin du 3ème trimestre 2019 selon l’INSEE

Taux national du chômage selon l’INSEE

Le taux de chômage calculé selon l’INSEE, qui retient la définition du Bureau International du Travail (BIT), est en légère hausse  de 0,1 point en moyenne sur le 3ème trimestre 2019. Il avait baissé de 0,2 point au 2ème trimestre. Le taux de chômage de 8,6 % de la population active pour la France entière (hors Mayotte) est inférieur de 0,5 point au taux du troisième trimestre 2018, c’est-à-dire sur un an.

En France métropolitaine, le taux  de chômage calculé selon l’INSEE  à la fin du 3ème trimestre  est de 8,3 %.
Pour la France entière (DOM-TOM inclus sauf Mayotte), le nombre de chômeurs comptabilisés par l’INSEE a atteint à nouveau 2,5 millions de personnes, du fait de la hausse de 10 000 au 3ème trimestre.

Chômage de longue durée en diminution

Un million de demandeurs d’emploi indiquent rechercher un emploi depuis un an ou plus. Le taux de chômage de longue durée s'établit donc à 3,4 % de la population active totale au troisième trimestre 2019. Il s’agit d’un chiffre très élevé et la situation de ces demandeurs d’emploi est, bien évidemment la plus dramatique. Ce taux ne connait pas d’évolution entre le 2ème et le 3ème trimestres. Mais, bonne nouvelle, ce taux baisse de 0,3 point par rapport à celui constaté un an auparavant.

Le chômage selon l’INSEE versus celui selon Pôle Emploi

L’évolution du 3ème trimestre par rapport au 2ème trimestre selon l’INSEE est singulièrement différente de celle des chiffres de Pôle Emploi publiés par la DARES. Ainsi, pour le 3ème trimestre, puisque l’évolution sur un trimestre est en sens inverse entre les chiffres de  l’INSEE et ceux de Pôle Emploi. Sur la période longue, les évolutions vont dans le même sens, celui de la baisse du chômage en France.

Comme nous l’expliquons dans notre article « Pourquoi y-a-t-il différents chiffres du chômage ? », les données de l’INSEE et de Pôle Emploi ne sont pas du tout comptabilisées de la même manière et ne traduisent donc pas précisément la même chose.  

Garder la vision de long terme

Comme l’a indiqué, à juste raison, Muriel Pénicaud la ministre du travail « il faut garder la vision de long terme ». Les variations sur un an sont significatives, celles sur plusieurs années encore plus, par contre celles d’un trimestre à l’autre ne le sont que si elles correspondent à une modification de la tendance longue. Or cela on ne le sait que beaucoup plus tard, au bout de plusieurs trimestres.

La politique gouvernementale pour améliorer la situation de l’emploi 

Dans un premier temps, le gouvernement s’est employé à mettre en place :
 
  • d’une part une politique favorable à l’investissement en France, notamment par des dispositions fiscales, au nom du principe que les investissements font les emplois de demain
  • et d’autre part une politique de transformation du droit du travail, pour lever les craintes des employeurs (surtout ceux des TPE et des PME) d’embaucher sans pouvoir licencier à un niveau de coût supportable et de difficultés prud’homales.
  • Ensuite le gouvernement a misé sur les réformes de la formation, de l’apprentissage et de l’assurance chômage.

    Les premières mesures prises par le gouvernement semblent porter leurs fruits, malgré un contexte économique international peu favorable. La France est redevenue attractive et ses entreprises ont repris pied en termes de compétitivité. Cela s’est ressenti sur l’amélioration sur le front de l’emploi.

    Les réformes plus récentes sont trop récentes pour avoir produit leurs effets, sauf peut-être au niveau de la renaissance de l’apprentissage, qui est en plein boum. Or l’on sait que l’apprentissage débouche sur un taux d’emploi très important à la sortie.



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